Catherine Beaufort

“Écrire, ce monument historique physique.” Dit-elle. Avec le souci de vouloir sceller les moments vécus de l’Histoire, avec ses histoires retenues dans ses carnets de voyage, Catherine se raconte dans la vivacité du moment qui se prête au suspens, sur le thème du Voyage, thème de tous ses romans autobiographiques. “C’est moins hypocrite ! Et puis je ne pourrais pas faire autrement ! Utiliser le “je” ne me fait pas peur !” Invitée par l’un de ses étudiants à partager les fêtes en famille, la voilà partie en Chine avec l’intention de continuer en Malaisie puis en Taïwan où elle est attendue … D’abord il n’y a ni cousins, ni cousines, ni oncles, ni tantes dans les familles chinoises avec un seul enfant. Ils sont tous et toutes, fils uniques ou filles uniques, comme avant eux, leurs parents. C’est la loi. Ils s’occupent de leurs parents et de leurs grands-parents et à leur tour font un enfant qui s’occuperont d’eux. La chaleureuse hospitalité de cette petite famille lui importe plus que leur appartement qui n’est pas chauffé ! “On s’adapte, en voyage !” Mais jusqu’à quel point ? En autocratie, on se méfie des voisin.e.s et des ami.e.s, surtout en tant de Crise. Que faut-il oser penser ? Que faut-il oser dire ? Baignée dans un dépaysement total où chaque jour apporte ses éberluements alors qu’un certain virus se propage insidieusement, Catherine observe avec discernement, croit-elle … Ce livre est son petit dernier mais aussi le premier d’une trilogie où poissons et oiseaux sont métaphores. Trois livres, trois ans sous le joug de Covid-19 qui apportera des changements profonds à une société malade où la peur s’installe en démocratie. Le dérèglement climatique et les guerres affolent, déséquilibrent les petites fourmis que nous sommes sur notre Belle Planète. Tout avait commencé en Chine. À paraître : “L’hirondelle rouge” et “ la mésange jaune et bleue” Catherine Beaufort est née française le 12 mai 1951. Amoureuse de Londres depuis ses seize ans en 1967, “Summer of Love”, elle ne rêvait plus que d’y retourner après le bac et toujours avec sa minijupe qui ne l’a jamais quittée. Elle a voyagé treize ans dans le monde pour faire des petits boulots. Libre. Puis elle s’est arrêtée pour donner cours aux enfants. Une vocation trouvée en Thaïlande sur une petite plage de Koh Samui, encore inconnue du tourisme, où se dressait une école sur pilotis pour enfants qui accouraient à elle. Ils avaient besoin de l’entendre dire : « The world is your oyster ! » « Le monde est votre huitre ! » On peut y trouver ce que l'on cherche. Eux qui la croyaient tout droit descendue d’une autre planète étaient tout simplement planétaires, comme elle. Comme eux. Comme elles. Devenue Professeur de français pour anglophones dans une école primaire anglaise privée et internationale à juger par les nuances des couleurs des enfants fraise, vanille, caramel, café ou chocolat, elle partait ainsi de nouveau en voyage à travers eux, dans sa salle de classe à New Malden, et à l’université de Londres, en cours du soir afin d’obtenir une Maîtrise en Littérature française et anglaise, en matière subsidiaire. Après quarante ans de bonheur partagé entrecoupé de nombreux voyages avec ou sans son Anglais de mari, elle continue comme elle a commencé, de donner cours, de voyager. Et d’écrire…