Cécile Hoebeke

Cécile est Kinésithérapeute de formation. Après quelques stages en oncologie et 5 ans en maison de repos, elle s’oriente vers le monde des enfants handicapés. L’approche de la souffrance et de la mort ont été, dès le début de sa vie professionnelle, une tendre passion, étant elle-même une survivante d’anorexie mentale et ayant fait de son rebond personnel, un élan vers les autres... Dans ce parcours rempli de rencontres, elle s’est formée à la psychomotricité relationnelle afin d’engranger des compétences d’empathie supplémentaires. Maman de 3 grands enfants qui lui ont appris l’Essentiel et les mots, elle a aussi développé sa créativité grâce à divers stages et ateliers d’écriture et d’expression théâtrale, de clown et d’improvisation. Lectrice passionnée, elle aime aussi jouer avec les mots et propose un style poétique, personnel, toujours spontané. Son envie de faire un livre s’est teinte de toutes ces expériences de vie et de la plus forte : celle d’aimer. Résumé : Au début de la crise « Covid », la vie de Cécile s’est modifiée, désorganisée, et une sorte de vide d’activité va la pousser à prendre plus souvent la plume pour en écrire le journal. Il commence dans la douceur légère presque futile de sa vie confinée, puis, plonge dans l’inévitable accompagnement de Colin, son rêve de jeunesse qu’elle vient de retrouver, avec lequel elle avait dessiné de grands projets de vie, et qui déclare soudain une grave et mortelle maladie... Elle décide alors de raconter la descente vers sa fin annoncée et ne jamais renoncer à Aimer : le vivre, et aussi le dire. Ce journal est un témoignage, un hymne à la joie dans la souffrance, un encouragement à sublimer une déchéance et une fatale déchirure. Il est un hommage rendu à la vie, et à l’amour. Le style est très « jeté », et peut parfois déranger ; mais il ne serait pas juste de retravailler ces élans d’émotions en une prose plus universelle... C’est un journal intime, et à partager : il encouragera chacun, en sachant que tout sur nos tracés peut à tout moment basculer. Il guidera ceux qui, accompagnants, proches, ou patients, sont dans des tunnels de graves maladies. «Ce livre, c’est la plus belle histoire d’amour qu’il m’ait été donné de lire ; il nourrit les vies déconnectées de la Vie, les cœurs pauvres et desséchés, les frileux, les inquiets et les radins. l’Amour est d’une puissance à faire pâlir tous les marquis de Sade, aurait chanté Sardou. L’univers où nous emmène Cécile n’est à la portée que des grands romantiques. Il n’y a pas une ligne à changer, ce serait gâcher. Merci pour ce partage d’une infinie humanité. » Lucie Mahieu