​​Les plus que vifs – Ecrire pour rester vivants

La forme épistolaire permet un certain type de dévoilement, de connivence, d’intimité que Caroline Lamarche et Odile Cornuz embrassent dans leurs derniers textes respectifs. Caroline Lamarche tisse son livre des échanges – poèmes, mantras, photos – par téléphone portable interposé qui permettent de garder vivace le lien avec l’amie malade. Odile Cornuz, quant à elle, nous livre une missive adressée par un fils à son père disparu. Celle-ci lui offre l’espace de confidences inédites, que la mort du père teinte d’un éclairage nouveau.